Oh barbare
Comme il me semble loin , le temps des fiançailles
Des récits et des batailles, contre ton coeur serrée
L’herbe est verte, et les chevaux impatients de la prochaine conquête
La terreur aussi est là et les funestes rêves envahissent mes nuits, malgré la voûte plus étoilée que jamais.
Oh barbare
La nuit approche et le soir de nos noces, ne sera bientôt plus que songe et chagrin, offerts aux terres d’Andalousie
Ton amour, s évanouira, entre les mains ensorcelées d’un destin que mon amour maudit.
Regarde Attila, vois mon roi
Le ciel qui déjà s’effondre, au son du galop
Le vent se prépare déjà aux chants des funérailles
Oh barbare, stop ton pas
Pose sur le chant de l ‘aube les notes des amants
Ne prend part, au banquet de nos noces, oui Attila le banquet de nos noces verra ta perte
Il ne restera sur la table du banquet, que drap de soie pourpre, taché de douleur et de terreur.
Perles d’orient, funeste collier au cou pâle de ta reine blessée, voilà ce qui sera la nuit de notre union.
Le parjure et l’infamie guettent
Les runes ont parlées, je voudrais laver le ciel de ce présage et le réduire en mensonge
Attila, mon roi barbare, mon homme roi
Tu resteras le roi mort
Au soir de ces noces
Oh Barbare
Comme il me semble loin
Le temps des fiançailles
Des récits et des batailles
Contre ton coeur serrée.
©Lise Dest
Superbe association, Lise! Ton écriture est puissante et imagée! Et je perçois bien dans les plis et les magnifiques mauves et ors de ta toile, la silhouette d’Attila sur son cheval au galop!
Ossiane
Cette tonalité de cette oeuvre Lise est très intense ….puissante ….je dirais presque …elle fait peur ….Attila …oui …la crainte qu’il devait inspirer ….
Philippe
Chère Lise, voilà l’un de tes plus beaux poèmes, et ton tableau me rappelle une scène d’adieu, avec quelques branches de fleurs éparpillées et un mouchoir tombé en guise de souvenir. Grosses bises.
Maria
Très très beau poème Lise et magnifique toile!!!! Merci Lise…
Bebia Koubaji
Je confirme que c’est l’un de tes plus beaux poèmes, il nous renvoie à un tableau ou s’emmmèle cavaliers, chevaux, poussière.
Extraordinaire en lisant ton poème, les images défilent d’elle meme dans ma tête, merci Lise.Bise
Amina