Aux beaux soirs de l’été

Au beau soir de l’été
Lorsque la glycine est tombée
Laissant là
La rime que je t’avais donné

Aux beaux soirs
Qui n’en finissaient pas de mourir
J’ai vu qu’il y avait plus fort, qu’il y avait pire.
A la peine d’amour
Résister à celle
D’un nouveau jour.

Lorsque la glycine un beau soir est tombée
Pourquoi dis moi
Les ombres se sont elles accrochées
Au premier mensonge de la nuit.
Aux ombres engourdies

Aux heures lentes de l’été
les fleurs de dunes posées
comme cheveux sur l’oreiller.
Au clair de l’océan
A la lune enchantée

Pourquoi dis moi
Ne t’accroches tu pas a ma route ?
Te dire que tu es le premier
Que tu es le dernier
Et coute que coute
Y croire et te damner

Mais aux jolis soirs des toujours
Les fleurs sont femmes cruelles
Elles quittent le bel été
vous laissent , sauve et muette

Lise Dest -11/09/07

2 réponses sur “Aux beaux soirs de l’été”

  1. Les femmes quittent le bel été, est-ce pour cela qu’on les habille de gris tout l’hiver, elles se confondent à l’ardoise alors qu’une femme glycine c’est si gracieux. Nous devrions en parler aux grands couturiers. Ton texte est très beau.

    lutin

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