Vacances parisiennes !

lisa61.jpgParis ! ma ville mon théâtre, mon sweet sweet home, mon désert aussi
La grande braderie de mes souvenirs des plus doux aux plus tordus…
Mon grenier a miel, mon antre pour âmes patientes.
Paris, ces rues en paralléles de ma mémoire, ces jardins ou je glisse en douce
toutes mes inventions de gamines, hop! attraper une feuille de platane et la faire claquer tel un pétard du 14 juillet dans le creux, le puit de ma main.
Vacances parisiennes, même pas peur de le dire !
OUI, je suis restée à Paris pour bercer mon été,une courte expedition en Baie de Somme, pas de rendez-vous mondain, pas de départ compliqué, juste des reveils calinés par Kiwi, animal fruitté de ma maison.
Mon oreiller accepte jusque tard mes rêves mélangés, personne pour préparé le petit déjeuner, silence doux et calin, mais qui pourrait fabriquer mon curieux café, pas toujours apprécié par d’autre, un grand bol de boissonn noire, pour faire le point sur mes maux et des mots; facile jeux d’eaux, de bulles savonneuses dans un bain trop chaud.
Le ciel est encore chargé de maladie de pluie ce matin, cette année je n’irai pas prendre de café place Saint Sulpice, pourquoi ? Mais je n’en sais rien c’est comme ça
Oh ! les miroirs de la maisons, ne sont pas flatteurs même en été, pas sympa, enfin c’est comme ça.
Le rendez vous m’attend, place au clavier quelques mails, corriger quelques chansons en attente *"d’une musique pour caméléon", et voyager sur les sites amis,mon fidèle ami Pant, TerredeFemmes, Edine, Fréderic Vignale et "le Mag"…Enfin tous. Commenter, écrire, et même régler un vieux compte avec ce cher ALG !, jamais je ne saurais être "une vraie méchante" une fois l’affaire réglée j’oublie et pardonne, qu’elle idiote oui, je le sais le lis même, dans les yeux verts menthe de ma Kiwi, c’est dire !
Mille et douze rendez vous prévus. Devant le BHV avec Marianne, déjeuner avec ma nièce, laisser au téléphone le plaisir de mes lèvres collées aux bavardages indispensables!! Café et pâtes de fruits à la Closerie avec Fred, un ciné avec…Personne !!
Et Manuelle qui débarque, belle comme toujours, deux soirées qui vont me réconcilier avec mon "triste" moi, merci à vous, ce fut l’une des belles surprises de mon été parisien; Doux retour vers votre sud à toi, à Jerôme et Serge

Les cartes postées s’accumulent, les lettres très persos aussi, elles rendent tous ronds les yeux du gardien, chaque jour une enveloppe remplie de mystère…
Montparnasse, je rends visite à Etienne, les coquelicots ont ils poussé ?…Non! en profité pour voir la tombe de Brancusi et le "Baiser" sculpture posée sur le tombeau de son amante russe.
L’expo Dalida un 15 aout bravo, c’est fermé sorry Marianne !

Marcher longtemps, traverser lentement, prendre en terrasse une biere, juste face a l’endroit ou je suis née, rue du Temple. Je ne regarde pas les passants , non je regarde la vie qui s’enroule à mes chevilles, à mes poignets, à mes yeux jamais rassasiés de ces instants.
Laisser venir le soir en douceur, sur le Pont des Arts, ou sur n’importe quel autre pourvu que l’eau s’y glisse en dessous, voir la lumière accomplir son chef d’oeuvre, son opéra de mystère.

Voilà un arrêt sur image, quelques lignes sur mon été, un de plus.

Lise Dest 17 aout 2007

Merci a Frederic Vignale pour toute la série de photos, dont celles -ci

*"Musique pour caméléon", ancien bijoux à lire de Truman Capote

SOLO / Philippe Découflé

SOLO Philippe Decouflé au Théâtre National de Chaillot
Découflé se livre, se délivre, en solo, danseur, accroché aux lumières psychédéliques d’une mise en scène piochant ses références dans les pages de Busby Berkley à Jean-Christophe Averty.
Force des effets, rigueur d’un danseur, don de soi d’un chorégraphe facétieux… 1h30 de rêve, de plaisir qui vous laisse bien loin de toute réalité. Un éblouissement permanent, kaléidoscope et ombre chinoise, notes et couleurs acidulées ou rythmées en noir et blanc.

La vie rêvée d’un homme
d’un chorégraphe toujours en quête.
SOLO symphonie visuelle qui jouait hier sa dernière représentation.artoff138-55225.jpg

Aux hommes rares

La nuit n’a jamais eu de secret
Pour les mots à la mort
Et si les lanceurs de poignards
atteignent parfois leurs cibles

Il reste l’espoir des hommes
Des hommes rares, qui encore se perdent
Pour des ailleurs majeurs et minuscules.

Lise dest/25/06/07

La peur des mots, la peine de mort

badinter
Le 17 septembre 1981, débutent à l’Assemblée nationale les débats sur le projet de loi sur l’abolition de la peine de mort en France, avec notamment, l’intervention de M. Robert Badinter,
garde des sceaux, ministre de la justice.

L’abolition validée par le Sénat
l’Humanité – 9 fév 2007, l
es sénateurs ont approuvé à la quasi-unanimité le texte qui grave l’interdiction de la peine de mort dans la loi fondamentale de la France. …
PEINE DE MORT nouvelobs.com
«C’est la Ve République cul par-dessus tête !» Libération

L’ASSASSIN ASSASSINÉ
Paroles: Jean-Loup Dabadie, musique: Julien Clerc
C’était un jour à la maison
Je voulais faire une chanson
D’amour peut-être
À côté de la fenêtre
Quelqu’un que j’aime et qui m’aimait
Lisait un livre de Giono
Et moi penché sur mon piano
Comme sur un établi magique
J’essayais d’ajuster les mots
À ma musique…

Le matin même, à la Santé
Un homme… un homme avait été
Exécuté…
Et nous étions si tranquilles
Là, au coeur battant de la ville
C’était une fin d’après-midi
À l’heure où les ombres fidèles
Sortant peu à peu de chez elles
Composent doucement la nuit
Comme aujourd’hui…

Ils sont venus à pas de loup
Ils lui ont dit d’un ton doux
C’est le jour… C’est l’heure
Ils les a regardés sans couleur
Il était à moitié nu
Voulez-vous écrire une lettre
Il a dit oui… il n’a pas pu
Il a pris une cigarette…

Sur mon travail tombait le soir
Mais les mots restaient dans le noir
Qu’on me pardonne
Mais on ne peut certains jours
Écrire des chansons d’amour
Alors j’ai fermé mon piano
Paroles et musique de personne
Et j’ai pensé à ce salaud
Au sang lavé sur le pavé
Par ses bourreaux
Je ne suis président de rien
Moi je ne suis qu’un musicien
Je le sais bien…
Et je ne prends pas de pose
Pour dire seulement cette chose
Messieurs les assassins commencent
Oui, mais la Société recommence
Le sang d’un condamné à mort
C’est du sang d’homme, c’en est encore
C’en est encore…

Chacun son tour, ça n’est pas drôle
On lui donne deux trois paroles
Et un peu… d’alcool…
On lui parle, on l’attache, on le cache
Dans la cour un grand dais noir
Protège sa mort des regards
Et puis ensuite… ça va très vite
Le temps que l’on vous décapite

Si je demande qu’on me permette
À la place d’une chanson
D’amour peut-être
De vous chanter un silence
C’est que ce souvenir me hante
Lorsque le couteau est tombé
Le crime a changé de côté
Ci-gît ce soir dans ma mémoire
Un assassin assassiné

JL DABADIE

badinter

France Info a 20 ans

En ce temps-là, les radios dites libres, associatives ou privées, s’imposaient dans le paysage, suscitant l’engouement des auditeurs français, particulièrement les plus jeunes. On s’interrogeait sur l’avenir du service public de la radio, la crise était devant, l’Etat ne voulait plus payer et exigeait des économies et des suppressions de personnel. Un contexte "idéal" pour aller de l’avant !

Roland Faure, entouré de Jérôme Bellay, Michel Meyer, Jean Izard et de leurs équipes, a fermé Radio 7, qui ne fonctionnait pas, et le projet France Info a été dessiné. Les meilleures études de marché promettaient trois points et demi d’audience en cas de succès, et si le réseau d’émetteurs était complet -ce qui n’est toujours pas le cas, et de loin !- sept points occasionnellement. France Info a fait beaucoup mieux. En 1990, pendant la crise du Golfe, France Info touchait pour la première fois les 10 points et se maintient depuis cette époque dans le peloton de tête des radios françaises tous genres confondus.

France Info, c’est aussi une belle équipe, une grille de programmes qui évolue chaque année, enrichit son contenu, propose davantage de chaines/france-info/ecouter/microradios/minisites, montre le monde sous des aspects originaux, inédits dans la presse française : ce sont les Vendredis d’Info… C’est la plus grande équipe de radio-reporters en Europe et dans le monde, c’est l’antenne qui ouvre le plus les yeux, sans être partisane ou transiger avec les règles de déontologie et d’honnêteté qui régissent la profession. Une vrai radio "libre" dont le service public peut être fier, comme ceux qui l’écoutent. Comme le dit Michel Serres, qui chaque semaine observe l’actualité de si haut sur notre antenne : "Quoi de neuf dans les nouvelles ?" Depuis 20 ans, nous pouvons répondre : "France Info !"

Michel Polacco
Directeur de France Info