Je suis CHARLIE

07844089-photo-je-suis-charlieOUI, je suis CHARLIE
mon coeur a explosé
ce 7 janvier 2015 en un millier de morceaux qui toujours brûlent
et déchirent. 10911490_1520304864919215_671294115802547463_o

10922607_10203487396407170_3437710080712271687_n

Paris 7 janvier 2015 – Paris 9 janvier 2015les-17-victimes-des-attentats-islamistes-de-paris_2409363_800x400

DIX SEPT départs
dont nous ne guérissons pas.

Bon voyage Mlle K.

Ma louve, mon petit fruit, ma douce ma délicate

Le printemps s’est vidé , un soir quelques minutes avant minuit, le ciel était incroyablement bleu.
Tout était fait pour te retenir encore un peu
mais le vent s’est montré impatient.

Mon coeur de vie, ma douceur, bon voyage.

?Photo Lise de Saint Thibault

PAris en a fini avec la guerre de Troie

BERNARD GIRAUDEAU est mort

129775-bernardune-jpg_40354

Clap de fin
On ne tourne plus
Un lion est mort ce soir
Silence, silence
Bernard Giraudeau, comedien, réalisateur
ecrivain , a largué hier matin.

Poète du beau voyage, du grand large il est rentré au port
toutes voiles dehors

Bon voyage Monsieur

Source photographique : photo Stephane Sakutin

Tu aurais pu vivre encore un peu /Jean Ferrat nous quitte

… »Tu aurais pu vivre encore un peu, pour notre bonheur, pour notre lumière »…

847630_ferrat_125x125Ce samedi porte le voile de larmes et de révolte
les mots manquent, les mots meurent a leur tour.

Jean Ferrat « un grand bonhomme, un Homme » (dixit mon ami Michel Frenc qui l’a bien connu et a travaillé a ses côtés, une pensé pour vous Michel )

Ce soir la nuit tombe plus vite et le brouillard envahi mon regard, mais pas ma mémoire.
Chez nous Jean Ferrat c’était le dimanche matin sur un électrophone, Potemkine, Aragon, …C’était toute une époque pour tous les gens engagés.

Jean Ferrat c’est aussi la rencontre magique avec Christine Sèvres une voix de cristal au cœur d’un amour bohème et diamant

Lise Dest

 

le plus dur a dire

S’il savait que le plus dur à dire.                                          Ce n’est pas qu’on perd ses souvenirs d’or
le plus dur à dire c’est encore NON

Si je pouvais lui dire                                                              Mes fleurs comme un empire
Dans mes mains se défont
Si je pouvais lui dire
Que ce sont pas mes mains qui lui disent                NON

Dans tous mes prés-en-bulles
Sur toutes mes couronnes, de corail et de tarlatane
Se perdent des mots qui se veulent serments
Et d’autres devenus trop lourds pour les libellules

S’il savait que le plus dur à dire,
Ce n’est pas qu’on perd ses souvenirs d’or.                          Ni les pépites cachées aux lumières de la ville.          NON !
le plus dur à dire à hurler à en mourir, c’est encore       Non dire non.

Lise DEST

…extrait

…Je sais ce que ressent la terre lorsque qu’on la foule de pas assassins.
Je sais ce que ressent le ciel lorsqu’il se déchire sous le tir de la terreur.
Oh, je sais la douleur, immense qui se cache au coin du revers de la manche d’un soir en habit du dimanche, pour faire comme, comme ci plus rien n était.
Je sais les commissures usées d’amertumes, qui se figent soudain pour paraître dignes, pourtant ? cet instant il se joue une partition funeste, un concerto entre la détresse, et l’effondrement. ?

Je sais, qu’il ne reste alors plus de rime a l’étreinte que l’insupportable éternité de l’absence…

Marilyn Monroe

« Ma Misfit, ma belle de juin, mon Ange plateau …Celle qui résonne en écho de mon existence , c’est elle Marilyn Monroe… »
Lise Dest
A lire ou relire Over the Rainbow dans « Cinéma.Musique »

Et bien sûr plus qu’un détour par « Les Misfits » (à lire ) et voir encore et toujours cet ultime film ou Marilyn explose dans toute la contradiction de sa vie, plus vivante que jamais, dans une cruelle et époustouflante vérité d’actrice, mais plus que jamais aussi proche de toucher la dernière étoile du doigt

Et contournez l’arc en ciel en visionnant les photos de Milton Green
séance baptisée « black session »

http://stanislaskazal.canalblog.com/albums/html
marilyn__la_seance_noire_de_1956_par_milton_green.

ET …L’incoutournable ouvrage de Michel Schneider paru chez Grasset Roman
Marilyn dernières séances

Lady Day

Billie Holiday
(née Eleanora Fagan) à Baltimore
le 7 avril 1915 – mourut à New York, 17 juillet 1959

Chanteuse de jazz américaine.
C’est Lester Young, le plus fidèle de ses compagnons,qui invente pour elle ce nom de lumière: »Lady Day ».
Bien que moins populaire que ses contemporaines
Sarah Vaughan ou Ella Fitzgerald, Lady Day,
a toujours séduit un public d’amateurs, et est considérée comme l’une des plus grandes divas que le jazz a connu.
Sa voix unique, rocailleuse et lyrique à la fois,
portait les stigmates d’une vie douloureuse.
Marquée par ses souffrances, excessive, fragile,
Billie trouva dans le chant le peu de paix et de liberté qui lui était promis, avant sa mort prématurée à quarante-quatre ans.

de « La Callas du blues » à « La Diva du jazz », Alain Gerber dit qu’elle fait voir le ciel et l’enfer, l’ombre et la lumière de nos âmes…

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Jazz