Elle écrit sur deux rangs des mots comme elle doserait la vie si elle faisait des enfants, elle écrit tendrement mais les gens ne sont plus là , les étoiles
Avec tout ça elle ne sait pas alors ses doigts tracent des mots, à quelle heure se remarquera son sourire, mais eux ne sont plus là , et lui, dans, les étoiles
Désirer savoir
une seule chose et c’est tout noir là voilà dans l’effroi
Et que je pleure sur ses doigts ne la rassure pas
Viens !
Sur ces photos de nos nuits en noir et blanc se remarquent quelques roses
À peine effacées
Et quand ma main tremble je me dépose moi l’appareil qui suit son seul objectif
capturer et captiver
Viens vers moi !
Sur tes photos je ne prends jamais les larmes, en noir et blanc, je fais pencher la vie vers toi
Elle écrit en demeurant si seule car ils ne sont plus là , et dans les étoiles
Que se passe-t-il quand elle brille aussi est-ce reflet ?
Elle s’éprend de ma lumière comme si elle savait que dans mon coeur aussi
Tout est en noir et blanc
Parfois elle veut s’effacer oui ça fait aussi ça l’affect et peu de mes mots pour la revenir, elle savoure alors le souffle du désert, et dans ce temps là , je ne suis plus rien, comme la méhari s’avance, elle y court, elle veut voir les lions. Des nuées princières de ses bras serrés dans son encolure il n’ose plus rugir, et comme ne sait pas rougir, dans ces lieux intouchés, il sort sa langue, et sait si bien lécher celle qui se veut sa lionne.
PANT’
18 Janv.2007