Laissons à la nuitÂ
nos paupières encombrées d’océaniques rêveries
Laissons à la lumière
nos baisers suspendus et nos pas de sable blond.
Voyons de l’étoile cardinale
la lueur filante à nos regards attardés
Ô mon ciel, mon bel envol
qui donc à renversé ainsi le temps
tamisé le printemps et jeté en pluie,
la chaleur des pierres sur un secret d’ hiver ?
Aux flammes, laissons les larmes.
aux anges l’empreinte de nos lèvres
murmurant l’infime moment
qui tient au vent toute son éternité.
lise dest
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