"Dans le café de la jeunesse perdue"
paru aujourd’hui chez Gallimard
Extrait :
"Des deux entrées du café, elle empruntait toujours la plus étroite, celle qu’on appelait la porte de l’ombre. Elle choisissait la même table au fond de la petite salle. Les premiers temps, elle ne parlait à personne, puis elle a fait connaissance avec les habitués du Condé dont la plupart avaient notre âge, je dirais entre dix-neuf et vingt-cinq ans. Elle s’asseyait parfois à leurs tables, mais, le plus souvent, elle était fidèle à sa place, tout au fond."
Merci tout simplement, et me voilà avec un livre dont je me sens proche, proche de l’ombre et de ses habitudes.