Comme il est long
Long à fuir
Ce souvenir qui
se tapi, mouvant dans
son silence, de tueur
dans le moindre instant.
Combien de temps encore ?
pour voir partir
le décalcomani de la peur
Je ne connais pas de saison
pour déposer
le silence du tueur
Aucune odeur, au désordre,
Pourtant l’âme est morte
et le corps a prit la fuite
Tout était calme
Mais,
dans le noir, tout était froid
Comme il prend le temps
à mourir
le silence du tueur
Aucune raison,Ã la terreur
Si ce n’est celle
Du voleur
Voleur d’âme
qui se sert dans l’adolescence
Comme il est long
Ce souvenir
Ni mot, ni repaire
Juste se taire
Partir, avant d’avoir été
Ne plus, ne pas savoir
Si le corps s’est échoué
en printemps, en Hiver
ou bien Eté ?
Pourtant la mémoire échappée
dit le toucher
dit le désespoir
Comme il est long
A fuir
Le moment, du vol à l’arraché
Celui du silence du tueur
Jouer à la marelle
Du ciel à l’enfer
c’est idem pour le poème.
Ne pas, ne plus pleurer
rester éveillée
Ne pas, ne plus plus dormir
Surtout
Ne pas en mourir
Comme il est long à fuir
Ce souvenir
Prendre la craie
réinventer
Le ciel et l’enfer
ET
Penser à ne pas en mourir
lise dest /21-04-07/ ou 1970 …