L’insularité impose par essence un huis clos, et c’est bien ce qui se passe dans ce film. Un monastère de pères orthodoxes est chamboulé par les habitudes pour le moins étranges d’un de ses habitants, Anatoli, dont on ne sait s’il est fou ou si c’est un saint. Les personnages sont hauts en couleur, presque caricaturaux et l’on se met à penser à ces chroniques slaves de la fin du XIXe, début XXe siècles, où le mysticisme religieux devenait un art de vivre dans les campagnes de la sainte Mère Russie. Recherche du pardon et de la rédemption, voici le fil conducteur d’un film transformé en quête religieuse et personnelle.
sources Evene
Un film qui emporte sur une Ile réelle et intérieure.
Magnifique de majesté, Pavel Lounguine
livre une oeuvre d’une grande beauté.
Lise Dest
Un merci particulier a celui qui m’a emporté vers cette découverte.