Parenthèses

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Le cœur à contre courant
Lent face au vent
Mes mains,
naïades dans les larmes
Plongent,
retrouvent ton corps
Après de longs matins.

Saurais-tu dire pourquoi
Cet étrange chagrin
Demeure à coté de moi ?

Au réveil
Je ne veux pas t’appeler
Je ne veux pas y penser
Même si je te sais
A mes cotés.

Eclat de rire ou de vie
Purs grenats taillés
Les heures parlent
En perles posées
Comme des armes
à la nuit.

Comment protéger
les caresses
Cet infini besoin de nous,
incertain
aux promesses
Rebelle
impatient en tout.

Lasse,
je regagne le lit
Recoucher
d’autres rêves
Dormirai-je sans toi
Quelle serait alors
ma nuit.

Lise Dest-09-07-07

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