« Petite, tu vis là , comme une imperceptible larme cachée entre deux coupons de dentelles. Toi qui vois durant mes heures d insomnie, les poupées d antan que tu manipules avec tendresse, et pourtant, pourtant c est la misère qui frappe à la porte, Petite c était hier, mais quel hier ?
Et ton coeur bat en surround sur mon propre organe qui saigne depuis longtemps sans comprendre , ça tape, ça fracasse, ça brûle, et ma vie est à la marge. Petite tout est à l intérieur, silencieux et tragique, je la connais l’étoffe brodée qui sent la violette, légère comme la soie, lourde comme le poids de ta présence, mais où l as tu déposé ?
Il en va de mes matins légers, de mes regards partagés, vivre pour sortir de la marge. Petite, écartons ensemble veux tu, l’ouvrage à la limite de la séparation des pages, à la seconde prête, juste avant que la colle ne lâche. Petite le temps de l’envol est là , un cris pour vivre. ».