Casser l’amphore, et le vase vibrant sous les flots
Laisser les lames et la vague briser le bateau
La cadence de la danse s affole
Prendre le poison pour rêver mieux
Souhaiter rejoindre l’horizon en un vÅ“u, doucement meurt la côteÂ
A la porte du printemps, chasser le calendrier en son entier
Les sirènes  sont belles, regardez les avancer sans ombrelle,                         Elles  n’ont pas d’aile, ne leur confiez jamais la nuit,                                     elles en voleront chaque  étoiles
Les feront filantes, pour jouer avec les mensonges des mortels
Les marins rêvent un ultime instant au  dessin du portail taillé                           de pointes et de volutes forgées ou les roses carmins ouvraient  le chemin.
Passage, pour dame de coeur en robe de velours noir                                      parfum Chanel, ou rosée de jeunesse, et la barque déjà oublie demain.
Trouver le rythme, d’un battement de rames,                                    rassembler sans drame les eaux des deux mers
Couvrir la scène de pétales rouges sang, d arcs en ciel géants
Lentement, lentement
Laisser les lames devenues  sombres, briser le bateau et casser l’amphore.
Lise Dest-06-07-07
Que ce texte est triste malgré sa beauté!… Il ne faut pas laisser briser les bateaux…..
Chapeau bas et révérence pour ces mots sublimes !
Merci
Benoit
Ridouan
récit mélancolique, mais tres bien écrit
merci pour le partage
Sur ce fil subliminal … je te tire ma révérence.
Bises à toi
Monique D